31.8.10

Derniers moments avec les Pics !

Les derniers jours avec la famille de Gaelle, on les a passé en bord de mer à Sihanoukville. La ville, promise à un développement touristique type Phuket en Thailande, est encore un peu préservée mais pas pour longtemps. Les travaux de construction ont commencé partout (en ce moment surtout vu que c'est la saison des pluies donc saison basse) et les hôtels fleurissent comme des champignons !

En attendant les plages restent magnifiques...Ici sur l'île Bambou

Snorkelling au milieu des coraux et des éponges

Vendeuse de fruits sur la plage

Les parcs nationaux proches sont vendus au plus offrant pour y faire construire des lodges de luxe avec golf et piscine... Ici dans le parc national de Ream qui abrite forêts, mangrove, réserve maritime qui a été racheté par des chinois pour un resort. Dans un an ou deux, il sera impossible de le visiter avec les gardes du parc comme on l'a fait. Tout passera par l'hotel. Les travaux ont déjà commencé...
Ca y est, ils sont partis ! On retrouve notre voyage tous les deux après près de 2 mois avec la famille. Direction Saigon aujourd'hui pour un retour au Vietnam qui nous a tellement plu...

29.8.10

on parle de nous !

Et oui, des voyageurs du monde entiers ont croisé notre route, et nous leur avons tellement plu qu'ils en ont parlé dans leurs blogs respectifs !

Petit tour du monde des blogs :

Gaylord et Hélène, les bretons
En photo au resto de Stewart Island en NZ

Raït et Kersti, les estionniens
Voir en bas de la page, la photo du resto ou l'on s'est retrouvé à Christchurch, la veille de notre depart de NZ

Eric et Christine, les cyclistes suisses
On peut y voir nos noms, a peu pres au tiers de leur looooong article sur le Laos, ou nous les avons rencontrés a 2 reprises..

Et enfin, Matthias l'allemand
Lui aussi, rencontré au Laos, le temps d'un repas et d'un mini-concert de ukulele par Allan, un australien.

27.8.10

Les elephants du Mondulkiri

Le mondulkiri est la deuxieme region la plus isolée du Cambodge, et ca, c'est pas rien !! Aujourd'hui on ne met plus que 7h de bus pour y accéder (10h pour en revenir, en comptant la pause panne, reparation, aller chercher une piece en scoot dans le village voisin, ...), mais la route ne date que de 2003. Avant ca, pas de route, pas de motos et peu de bus. Le plus simple pour s'y rendre était alors de louer un 4x4 et un chauffeur afin de passer par la piste de terre rouge très commune au Cambodge.

L'elephant était donc sur place le moyen de transport et l'outil le plus utilisé, et il le reste encore pour beaucoup d'ethnies locales ici, nottament les phnongs (qui ne sont pas sans rappeler les hmongs du Vietnam). Ces elephants sont donc très respectés, et ont de meilleures conditions de travail que les francais : 4h/jour max, et ce pendant 20 jours par moi... Oui oui, ca leur fait a peu pres un 20h/semaine.

Les elephants d'Asie se distinguent de leurs cousins africains par leurs petites oreilles, l'absence de defenses chez les femelles, 2 bosses sur la tete, un seul "doigt" préhensile au bout de la trompe, et surtout, leur petite taille. Ce dernier point est a noter car cela laisse moins de place pour etre dessus, et les fesses s'en souviennent !!

La ballade en images :

Malgré leur air pataud, ils sont assez agiles pour passer des denivellés importants :

Ben et César au "volant" :
Le bain des elephants ...

... et de John
La hutte ou nous avons dormis dans des hamacs :

La pause de midi :


Mais le Mondulkiri, ce n'est pas que les elephants, c'est aussi un hotel tres sympa dans les bungalows de bois :

et la pluie !!

La famille Pic éclate de rire, y'a que l'éléphant qu'ca fait "barir" ...

Battambang, le retour !

He oui, Internet n'etant pas a son top la derniere fois, il nous restait quelques photos a mettre ...

Suite de la visite chez les artisans, devant la plantation d'un petit fruit ayant un gout de poivre citronné, utilisé dans la composition de leur tabac à chiquer.

Sechage du poisson, qu'ils font sous toutes ses formes : le poisson seché, le poisson salé, le poisson frit, le poisson en pâté, le poisson en soupe... "et puis je crois que c'est a peu pres tout". En fait, n'ayant pas vraiment de congelo, ils le conservent comme ils peuvent.

Et pour finir avec l'artisanat, le jeu de cache cache avec un petit avant d'aller se ballader en bateau et se baigner sur un lac plein de fleur de lotus..

Pour finir, l'attraction principale de Battambang, c'est d'utiliser le moyen de transport local : le Bamboo-train. Les locaux utilisent les rails de train a leur maniere lorsque les trains ne sont pas la. Un Bamboo-train, c'est simple : une planche faite de bamboo, 2 essieux, et un moteur. Le truc marrant, c'est si on croise un bamboo-train en sens inverse : les chauffeurs commencent les negociations pour savoir lequel fait descendre ses passagers et demonte son "wagon". Generalement, le plus chargé a gain de cause, mais notre chauffeur mettait quand meme ses lunettes pour aller négocier, pour se donner un air plus intello, et donc avoir plus de poids.

Sur le train :

Un train demonté :

Un aperçu des rails, droits comme des S :

25.8.10

Campagne cambodgienne

Après les temples d'Angkor, petit détour par la campagne cambodgienne. Au programme, visite d'artisans, d'une ferme de lotus en plein air, train bambou, des pagodes (on y échappe pas), envol de milliers de chauves souris en soirée... bref la campagne, la vraie !
Départ de Siem Reap en bateau, trajet sur le grand lac Tonlé Sep au milieu des villages flottants qui n'ont rien à voir avec ceux du Mékong au Vietnam !
Jojo et César, les seuls à rester sous la pluie ET le soleil de plomb pour les 6h de bateau !

Arrivée à Battambang et ses rizières, le grenier à riz du Cambodge.Durant la période Khmers Rouges, des milliers de cambodgiens des villes se sont retrouvés à travailler dans ces champs.
Rappel historique. Les Khmers Rouges sous le leadership de Pol Pot ont insufflé un régime de terreur de 1975 à 1979. Durant 4 ans, 2 millions de cambodgiens (un quart de la population) sont morts de faim, de maladies et d'exécutions sommaires ramenant le pays 20 ans en arrière. Aujourd'hui encore, le Cambodge panse ses plaies, la majorité de la population vivant sous le seuil de pauvreté. On estime que 90% des intellectuels du pays ont été massacrés sous le régime Pol Pot. Aujourd'hui, il est impossible de visiter le pays sans penser à cette histoire.

Malgré cela, la population est souriante et accueillante. Lors d'une visite d'artisans locaux, César (le papa de Gaelle) ne veut plus partir de chez le forgeron local qui lui montre tout ce qu'il fabrique comme ça se faisait il y a 50 ans chez nous. On a été obligé de le tirer jusqu'au tuk tuk pour continuer la visite !

Visite d'un champ de lotus, baignade, hamac, dégustation de graines...
Elle est pas belle la vie ?

13.8.10

Angkor, jour 1

Pas le temps de trainer. Direction Angkor et ses 600 temples à 6h de bus de Phnom Penh.

On s'accorde une visite de 2 jours, pas assez pour tout visiter c'est sur, mais suffisant pour avoir un bel apreçu de cette cité religieuse unique.
Créée entre les années 800 et 1400, à l'époque où l'empire khmer rivalisait avec ses voisins thai et vietnamien, la cité était en constante construction. La plupart des grands temples ont été érigés entre le 11ème et le 12ème siècle. A l'époque, la cité comptait près de 1 million d'habitants (Londres en comptait 500 000) et s'étalait sur 600km2 au milieu de la jungle et des crocodiles.

Pour la suite, les images parlent d'elles même (on a bien pensé à Manuel dans le temple des racines, OUI ca vaut le détour !)

Les Pic à Phnom Penh

On enchaine ! Après les parents de Ben au Vietnam, mes parents et mon frère nous ont rejoint pour 3 semaines au Cambodge.
Très contente de voir la famille, Ben ne se plaint pas non plus. On a passé quelques jours à Phnom Penh sous une chaleur pas si étouffante au final.

La ville est magnifique, l'architecture khmère n'a rien à envier à celle des grandes civilisations du monde (mayas, incas, égyptiens...)Dans l'enceinte du palais royal

Les Pic et Ben
Devant le musée national avec mon papou

On change de pays mais on reste en Asie. La sieste est obligatoire !!

Et puis, on va pas se laisser abattre non plus !

8.8.10

En attendant les Pic !

En attendant les Pics donc, les parents de Gaelle et son frère pour ceux qui connaitraient pas, on est a Phnom Penh, capitale cambodgienne. Nouveau pays, nouveaux repères : la monnaie, la langue, les habitudes...tout ça c'est encore à apprendre.

Mais ici, à notre grande surprise, c'est le bon vieux dollar américain et non les riels (monnaie locale) qui est dans les portefeuilles. Partout, dans les hotels, les restos, les tuk tuk, les taxis, et même les distributeurs, c'est avec le dollar qu'on traite. Qu'à cela ne tienne, on est arrivé avec nos millions de dongs vietnamiens (oui oui au Vietnam tu es très vite millionnaire) qu'on a changé au marché noir contre des riels. Du coup, souvent ou tout le temps, on a l'impression de souler les gens quand on veut les payer en riels et non en dollars, surtout les Cambodgiens. Allez y comprendre quelque chose...

Sinon, à chaud comme ça on peut dire que :
- La bouffe est bien plus chère (3 fois plus qu'au Vietnam), la bière aussi (5 fois plus, ça tombe bien les Claudels étaient au Vietnam ;-) )
- Il y a beaucoup plus de pauvreté et surtout, de mendiants dans la rue
- Finis les scooters, ici c'est le règne de la voiture et des vélos (enfin, y'a toujours des scoots un peu quand même...)
- Les gens sont plus bronzés, parfois, on dirait des Indiens et surtout les Cambodgiens sont plus agréables à regarder que les Viets ("ça n'engage que Gaelle" dixit Ben)
- La ville est bien plus peace que Saigon ou Hanoi
- Ils bouffent des tas d'insectes. Ce soir, à notre insu, on a eu notre baptême de fourmis rouges, bien cachées dans un espèce de fromage, le tout enroulé par une lamelle de porc rouge mariné... un délice !
- L'architecture est la plus belle qu'on ait vu en Asie

Mardi, on passe à cinq donc avec mes parents et mon frère. Dis donc ça n'arrête pas !

4.8.10

Vietnam, suite et fin !

Arrivée au Sud de cette longue peninsule qu'est le Vietnam. Des heures de bus et de train le long de la côte, en montagne aussi. Les paysages ici sont variés et grandioses.
On se prend à apprécier les Vietnamiens comme ils sont, gentils, souriants, roublards aussi. Mais bon, c'est la règle dans un pays touristique comme celui là. Si t'es pas content, tu restes chez toi.

Arrêt à Ho Chi Minh city que tout le monde continue à appeler Saigon. En fait, y'a que sur les papiers officiels qu'on l'appelle HCMC, en l'honneur de celui qui a libéré le Vietnam du joug des américains. Entre parenthèses, M. Ho Chi Minh ne souhaitait pas être éléver au rang de héros (lorsque l'on a ouvert son coffre, on y a trouvé ni or, ni argent, juste ses chaussures...). Perdu ! Des statues, protraits et bustes à son éfigie ornent chaque coin de maison privée et de bâtiment officiel. L'homme simple lui, se fait mater par des milliers de personnes chaque jour dans une cage en verre dans son mausolée à Hanoi. On y est allé et on a trouvé que c'était une belle représentation de cire comme chew Madame Tussaud...
Cours d'histoire au palais de la réunification, symbole de l'unité du Vietnam du Nord et du Sud après la guerre...sous de regard de M. Ho Chi Minh

Bref, tout ca pour dire que Saigon ne ressemble en rien à Hanoi. Ici ce sont des énormes boulevards de scooters qui traversent la ville, pas des petites rues. Et les grattes ciels fleurissent d'une manière exponentielle dans cette nouvelle grande ville économique. On rappelle qu'en 2008, le Vietnam a fait mieux que l'Inde ou la Chine avec une croissance de 12%... c'est dire les changements qui s'opèrent ici. Drôle de contradiction pour un pays qui est aujourd'hui et depuis 1975 officiellement communiste.
Puis ballade au marché de Chollon, le quartier chinois qui abritent un demi million de Viet' d'origine chinoise. Tout ce que tu ne trouves pas à Saigon se trouve à Chollon, je vous laisse imaginer le souk que c'est là bas.


Fontaine au centre du marché
Et l'entrée principale... ça a tout d'un temple !

Après cette agitation, on file faire un tour de bateau sur le Mékong puis direction l'île paradisiaque de Phu Quoc (prononcez "Fou Hoc") pour 5 jours de plage, bronzette et tout ce qui va avec. En fait, on arrive sous une pluie battante, l'avion met 20 min à atterrir à cause du temps. Le père de Ben n'est pas du tout rassuré, Ben non plus (il me broit la cuisse). On est logé dans des petits bungalows en brique, on mange les pieds dans l'eau ou presque. Le mer est agitée, les plages immenses. On fait du scooter dans l'île et ça ressemble plus à du moto cross qu'à une ballade sympathique. Les moussons qui s'abattent de temps à autre mais surtout la nuit sont terribles. C'est impressoinnant de voir autant de pluie tomber en si peu de temps... Bref Phu Quoc, c'est plage de sable blanc, eaux turquoises et grosses vagues, fruits de mer au barbecue (gambas et noix de st jacques à gogo), scooters, villages de pêcheurs, cocktails, pédicure et manucure pour Françoise et moi (on y prend goût!)...bref la belle vie !




Demain, on quitte les parents de Ben après un mois de voyage ensemble, bientôt les Picc arrivent pour 3 semaines au Cambodge.